Les saigneurs es una cançon de Goulamas'k :

Cette nuit est morte une amie, cette nuit est mort un ami,
Où tu habitais je sais pas, je te connaissais même pas,
T’étais peut-être Chinois, quizas du Nicaragua.
T’existais même pas, t’existais qu’en moi.
Ton corps est tombé mort, le mien en tremble encore,
Qui t’as mis à mort? Les fachos de tout bord,
Quelques soient leurs couleurs, en grand saigneurs,
vénèrent leurs dieux, leurs rois.

Ni dieu, ni roi, ni loi, ni maître.
Ni dieu, ni roi, ni loi, ni maître.

Aujourd’hui j’ai les sentiments absents,
il n’y a pas que du sang qui coule dans mes veines.
Aujourd’hui la rage qui me prend,
coule aussi dans mes veines.
Aujourd’hui j’ai le mors aux dents,
la violence en moi infligée me déchaîne.
Aujourd’hui le combat reprend,
pour que demain on n’ait plus de chaînes.

Quand des mains tendues se refusent,
des visages se détournent,
des sourires se ternissent,
des paroles se déforment,
les langues sont médisantes,
les esprits récalcitrants,
les regards sont implorants,
les cœurs sont impatients.
Quand la mort nous enlèvera,
avec elle s’en iront,
nos espoirs à jamais perdus,
Ceux que l’on n’a pas vécus.

Ni dieu, ni roi, ni loi, ni maître.
Ni dieu, ni roi, ni loi, ni maître.